Qui sommes-nous?
L’AEPEM-tpf – dite AEPEM – est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 ayant pour objet : L’Étude, la Promotion et l’Enseignement des Musiques Traditionnelles des Pays de France. Elle a été fondée en 2004 par Jacques Lanfranchi, Jean-Michel Péru et Philippe Suzanne.
Son siège social et son adresse postale sont :
AEPEM
24, rue Villiers de l’Isle-Adam
75020 Paris
aepemasso(at)gmail.com
Le trésor oublié des musiques traditionnelles de France
On a peine à imaginer, quand on ne sait pas, la richesse mélodique collectée aux XIX° et XX° siècles par ceux qu’on a appelés les « folkloristes », ethnomusicologues avant l’heure.
Richesse par le volume : 450 mélodies et variantes recueillies dans le seul département de l’Indre par Barbillat et Touraine, près de 2200 mélodies par Millien dans celui de la Nièvre…
Multipliez ces chiffres par plus de soixante, et vous aurez peut-être une idée (minorée) de ce que l’on peut trouver en France. Et sans parler de toutes les collectes sonores faites à partir des années 1950.
Trésor par la quantité, mais aussi par le nombre étonnant de perles musicales, de timbres inattendus, voire de mélodies qui, parfois, ont à nos oreilles une couleur « exotique ». La particularité première de cette musique est ce qu’on pourrait appeler son « évidence mélodique ». Non point évidence au sens de facilité, voire de trivialité, comme trop souvent malheureusement en a donné l’image qu’on a appelée « le folklore ». Il n’est pas rare de trouver de magnifiques mélodies qu’une première écoute ne permet pas de comprendre, tant elles peuvent parfois être complexes. Mais évidence au sens où, simples ou compliquées, ces mélodies « tombent sous la langue », si l’on peut dire, sont reconnaissables par leur proximité culturelle : c’est qu’elles relèvent, tout simplement, de la musique de notre langue.
Et ce trésor est là, il suffit d’y puiser
Notre association n’a pas pour but telle ou telle utilisation qui peut être faite de cette musique : au-delà de nos goûts personnels, qui peuvent nous conduire plutôt vers l’un ou l’autre, nous n’avons pas vocation à prendre position dans le débat entre « puristes » et « métisseurs ».
Pour nous, toute utilisation bien faite est bonne à prendre, et il ne nous déplairait pas d’entendre en fond sonore de telle ou telle publicité ou dans tel ou tel magasin une de ces mélodies.
Mais s’il fallait prendre part à ce débat, nous serions tentés de dire que seule l’ignorance peut opposer « racines » et « échange ». En effet, comment peut-on prétendre à l’échange culturel sans rien apporter à l’autre, sans rien maîtriser de soi ? A moins de piller l’autre, ou de s’y soumettre… Reste à « retrouver ses racines », ou pour mieux dire à s’approprier cet héritage, pour mieux échanger et s’ouvrir à l’autre. Ce qui suppose évidemment une connaissance de cet héritage.
C’est ce à quoi notre association essaie de contribuer.
Les activités de l’AEPEM
Nos activités dans le domaine de l’étude se résument pour l’heure dans la constitution d’un fonds bibliographique et discographique de recherche, pour l’instant non accessible au public, et celles liées à l’enseignement se sont limitées à la participation à l’animation de stages consacrés à cette musique et aux pratiques associées de danse.