Ref. AEPEM 05/02
Julien Barbances (cornemuse, violon, oud, chant), Jean-Laurent Cayzac (contrebasse, guitares, chœurs), Grégory Jolivet (vielle à roue, chœurs), Marc Riou (percussions, chœurs).
CD boitier cristal. Livret 8 pages, indication des paroles.
Traditionnel : Auvergne, Berry, Bourbonnais, Nivernais. Compositions : Julien Barbances, Marc Riou.
Durée 43'09
La Machine associe au son puissant et envoûtant du couple Vielle/Cornemuse, le groove tribal du duo Contrebasse/Percussions. La Machine joue et sonne une musique chaleureuse et personnelle, attachée à l’authenticité stylistique et rythmique des musiques traditionnelles du Centre-France
Flyers 2005
Revue de presse et témoignagesUn CD qui sort incontestablement du lot
Attention, que l'on aime ou pas, voici un CD qui sort incontestablement du lot et si vous avez assisté à leur concert à Saint-Chartier cet été (2005), vous avez pu vous en rendre compte (…). Cela démarre efficacement mais relativement classiquement par une bourrée à 2 temps qui balance bien dans l'esprit dit " bourbonnais " d'aujourd'hui : pas de doute, sur ce terrain là Julien Barbances (arrangeur et membre de la Fraternelle de Cornemuses du Centre, connu également pour son duo avec J. Lanfranchi) et Grégory Jolivet (l'un des meilleurs jeunes vielleux actuels) n'ont rien à craindre. Ils sont, de plus, solidement épaulés par la contrebasse de J.L. Cayzac et les percussions de Marc Riou. La surprise vient à la seconde plage, lorsque Julien, non content de manier les tuyaux, se pique également de chanter et… à sa manière... Je dois avouer que la première écoute ne m'a pas entièrement convaincu : sa petite voix ne répond pas vraiment aux canons habituels et son phrasé "déstructure" sans détour mélodies et rythmes (de l'art de la syncope utilisée presque à outrance). Et pourtant, une ou deux écoutes supplémentaires suffisent largement à se laisser convaincre : pire, ces chansons vous trottent ensuite dans la tête et impossible de rechanter les versions plus classiques si vous les connaissiez auparavant : attention ce disque est contagieux ! Cette manière de chanter un peu en décalage avec la tradition n'est pas inintéressante, d'autant que Julien parvient à conserver une certaine sincérité dans l'interprétation, ce qui manque à mon sens à pas mal de tenants de la nouvelle chanson française actuelle. Mais n'oublions pas les trois musiciens qui l'accompagnent : Grégory dont le jeu de vielle progresse toujours et qui assure ici la plus grosse partie du travail instrumental (ne vous méprenez pas à l'écoute du CD : la vielle ce n'est pas que le chien…), J.L. Cayzac et M. Riou aux accompagnements inventifs mais jamais envahissants. N'oublions pas non plus que Julien ne fait pas que chanter et ses parties de cornemuse valent également l'écoute du CD (il manie également le violon et l'oud). Un dernier mot pour saluer le choix du répertoire qui pioche dans les collectes d'Achille Millien, de Barbillat-Touraine pour ce qui n'est pas des compositions de Julien (il y en a également une de Marc Riou )
Jean-Luc Matte, Infos Mumuses, 28 juillet 2005. http://musette.free.fr/chroniqsom.htm
Allez, j'y retourne !
Attention à vous si vous croisez ces rôdeurs, risque d'accoutumance extrême ! Ce 1er CD de La Machine (…) nous promène en Centre France dans un ailleurs improbable et pourtant bien réel. L'altérité se situe en premier lieu dans une voix légèrement connotée chanson française, tendue et gutturale, à laquelle se joignent une vielle inventive et subtile, une cornemuse toute en finesse, quelques percussions omniprésentes mais sans lourdeur sur un soyeux tapis de contrebasse. A ce beau cocktail s'ajoutent quelques touches de oud, de violon et de guitare. Le CD est construit en 2 parties émaillées des compositions de J. B. et M. R. La première est essentiellement constituée de chansons traditionnelles revisitées comme « Le déserteur » (mmh !) ou « Mariez-moi » (un bijou), interprétées de façon très personnelle par J. Barbances. La seconde, plutôt consacrée à la danse, nous enchemine d'une superbe valse berrichonne à un rond d'Argenton pêchu via quelques bourrées très enlevées. L'instrumental final laisse place à l'improvisation… en guise de porte ouverte sur un 2ème album que j'attends déjà ? Allez, j'y retourne !
François Saddi, Trad magazine, Septembre-octobre 2005 Bravos Trad Mag
Un CD magnifique
Le groupe s'est produit à la Fête de la vielle en 2006 où il a connu un bon succès. Les "rôdeurs" de Centre France nous emmènent dans une musique traditionnelle subtile et pleine de jeunesse. Le timbre de voix du chanteur est original et réussi, les percussions et la contrebasse très à propos et la vielle à roue maniée avec style. Un CD magnifique produit par l'AEPEM !
Union des Groupes et Ménétriers du Morvan.
Et c'est bien parce que ce disque est dérangeant que l'on y revient
Basée à Paris, l'AEPEM est très active avec, notamment, la production de CD. Avec le premier enregistrement du groupe La Machine, elle montre sa volonté d'ouverture en matière de musique, de répertoire et de rythmes. A son écoute, les tenants des musiques traditionnelles uniquement fidèles au répertoire collecté ainsi que ceux qui n'apprécient que les métissages éphémères seront sans doute surpris.
Il y a tout d'abord la voix de Julien Barbances, dont le timbre est très éloigné de ceux habituellement prêtés aux musiques trad. Il y a ensuite les rythmes très souvent syncopés (…) Avec de solides accompagnements aux percussions de Marc Riou et à la contrebasse et violoncelle de Jean-Laurent Cayzac, juste assez en arrière pour révéler les mélodies, c'est la vielle électroacoustique de Gregory Jolivet qui ressort avec constance. Avec l'impression que le vielleux (un des meilleurs actuellement) en garde sous la manivelle. La cornemuse 20 pouces de Julien Barbances n'est pas en reste, ses sonorités sont liées avec justesse aux bourdons de la vielle. Le tout sert un répertoire tiré de collectages en Berry, Bourbonnais, Auvergne et Nivernais ainsi que de nombreuses compositions du même Julien Barbances.(…)
Et c'est bien parce que ce disque est dérangeant que l'on y revient. On cherche à chaque fois ce qui en même temps repousse et attire. Comme cette légère couleur moyenâgeuse donnée à la valse de George Sand, cette interprétation traditionnelle d'une bourrée au violon de l'Artense et cette mélodie Les Rôdeurs qui synthétise à elle seule les envies musicales du groupe. C'est, sans hasard, le titre générique du CD, il est certain que les quatre musiciens rôdent sans mauvaises intentions, sur des chemins inaccoutumés.
Christian Suc, Centre France, magazine, 5 février 2006
Du « groove rural »
(…). Quatre jeunes gars, vielle, cornemuse, violon, des chants et des airs traditionnels du Berry, d'Auvergne, du Bourbonnais, du Nivernais…
Bon, on se dit on ne peut plus trad comme style. Mais il y a aussi des percussions, de la guitare, de la contrebasse et des compositions originales… qui sur l'ensemble du disque paraissent comme étant les morceaux les plus traditionnels, d'ailleurs. Car tout en conservant l'air, ils sont arrangés en sorte de rocksteady un peu garage, tout en restant des rondes et des bourrées, avec au chant un chanteur de reggae au phrasé haché.
La chose a surpris les puristes à la première écoute, mais aux suivantes (comme moi), on s'attache aux paroles, à ces amours médiévales, à ce mariage entre les styles world, reggae et trad.
Ce que La Machine appelle du « groove rural.
Monsieur L'Ouïe, L'Aveyronnais du dimanche, 3 décembre 2006
Une musique en douceur qui sait commencer sur la pointe des pieds, pour vous attraper là où vous ne l'attendez pas
Une découverte Saint-Chartier ! Voilà quatre musiciens qui ont réussi à trouver un son personnel et actuel dont ce disque rend compte avec finesse.
Cornemuse et vielle épaulées par une bonne contrebasse et d'agiles percussions vous entraînent dans une musique sinueuse et hypnotique, qui intrigue par son côté « charmeur de serpents. » Une musique en douceur qui sait commencer sur la pointe des pieds, pour vous attraper là où vous ne l'attendez pas et développer autour de vous ses circonvolutions.
La surprise et l'irrévérence viendront aussi de ces quelques morceaux repris sur les répertoires d'Achille Millien et Barbillat Touraine, chantés par une voix… raggamuffin. Un jeune groupe qui, bien que solidement ancré dans la stylistique et la rythmique Centre France, a trouvé son groove.
La lettre d'information du Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes, octobre novembre décembre 2005
Envoûtant.
La Nouvelle République , 15 juillet 2005
Bourrées à la sauce pimentée.
(…). Pour composer leurs morceaux, qui sont autant de petits bijoux de créativité, ils s'abreuvent à la mémoire des anciens, puisant dans les enregistrements et les livres de collectage pour adapter ou composer bourrées, scottishs, valses, autant de musiques à danser. Leur album contient d'autres pépites comme ces romances d'amour au charme suranné, écrites il y a parfois plusieurs siècles. (…). Ces amoureux du passé sont bien en phase avec leur époque puisque aux sons traditionnels, ils n'hésitent pas à mêler des rythmes caraïbes, afro-cubains… (…)
La Vie, 15 février 2007
Une musique traditionnelle subtile et pleine de jeunesse
Le groupe s’est produit à la Fête de la vielle en 2006 où il a connu un bon succès. Les "rôdeurs" de Centre France nous emmènent dans une musique traditionnelle subtile et pleine de jeunesse. Le timbre de voix du chanteur est original et réussi, les percussions et la contrebasse très à propos et la vielle à roue maniée avec style. Un CD magnifique produit par l’AEPEM !
Union des Groupes et Ménétriers du Morvan