Grégory Jolivet

Ref. AEPEM 08/01

Grégory Jolivet (vielle à roue alto, ambiances et percussions sur vielle et outils de jardin détournés, human beat box et longskate).
Invité : David Lecrot (accordéon diatonique)

CD Digipack 3 volets. Compositions : Grégory Jolivet.

Durée 58'00

Aller de l’essentiel au particulier, c’est ce que je veux exprimer. Ne jouer que ce qui semble nécessaire. N’interpréter que ce qui vient de l’intérieur. Flirter sans cesse avec mon inconscient. S’appuyer sur un support de couleurs pour une mise en condition. Du rouge à l’indigo pour élever l’esprit et captiver les émotions. Dans ce contexte coloré l’équilibre des mains est parfait et le jeu fluide est au summum de son énergie. L’esprit ne maîtrise plus les notes ainsi jouées. Le corps se laisse aller à de nombreux effets dus à cette vielle alto aux multiples tonalités.
Grégory Jolivet, extrait du livret.

Site internet www.myspace.com/gregoryjolivet


Revue de presse et témoignages
Il y a des musiciens qui vous marquent immédiatement…
Il y a des musiciens qui vous marquent immédiatement et je me souviens parfaitement de la première fois où j'ai entendu jouer Grégory Jolivet, à Anost, sur la petite place, au sein de son groupe de l'époque " Tradicelte ". Il a fait pas mal de chemin depuis, dans différentes formations et nous offre pour la première fois un CD à son seul nom, qui plus est un vrai solo (1). Dès les premières secondes l'auditeur est fixé sur ce qu'il va entendre : de la vielle et de la vraie, acoustique, non aseptisée, avec ses bourdons qui frottent parfois, le son de la corde sur le bois de la roue, un chien un peu gras, le bruit des touches et sautereaux et quelques autres " parasites " qui font tout le son de l'instrument (2), tout cela servi par une belle prise de son. Mais que l'auditeur se rassure s'il trouve que les accords de la première intro frottent un peu, Gregory ne se permet ces tensions que sur quelques brèves introductions par ci par là et il ne s'agit pas du tout ici de vielle expérimentale ; seule la troisième plage fait un peu morceau de concours pour vielleux. La première plage démontre immédiatement que Gregory a une technique irréprochable et une belle énergie dans le coup de poignet. Ceci étant posé dès le départ, il peut ensuite diversifier un peu les styles sur des morceaux qui sont tous des compositions personnelles mais le plus souvent dans l'esprit du répertoire traditionnel à danser. Vous ne pourrez oublier que Gregory est le vielleux de La Machine car une plage est tellement dans le style de ce groupe que je m'attends toujours à y entendre apparaître la voix de Julien, mais non. Bien entendu, il s'agit d'un CD instrumental solo dont l'écoute n'est pas aussi variée que celle d'un groupe comme La Machine, mais la vielle est un instrument au son si complexe qu'il est vraiment bon de l'écouter en solo de temps à autre, surtout en de si bonnes mains et je peux vous garantir que l'on ne s'ennuie guère à l'écoute de ce CD.
1) Si ce n'est la participation de David Lecrot au diato sur deux plages.
2) Une grande vielle dite alto de Philippe Mousnier, d'où le titre de l'album.
Jean-Luc Matte, Infomumuses, 25 septembre 2008 http://musette.free.fr/chroniqsom.htm

L'homme est inspiré et a le mérite de rester près de l'essentiel
Le vielleux de La Machine, Blowzabella et Glitch se lance dans un CD solo avec sa vielle alto, tout au long d'une quinzaine de compositions souvent dansantes, parfois oniriques. Si les détournements répétitifs de « Vingt ans déjà » et le côté un peu sombre de « La Rochette » peuvent déranger, on appréciera « Downhill » en forme de bourrée, « Dervish Riders »... et de nombreux autres airs, selon qu'on apprécie ou non le monde de Grégory Jolivet qui superpose maints bruitages à ses jolies mélodies. L'homme est en tout cas inspiré et a le mérite de rester près de l'essentiel sans être trop expérimental.
Marc Bauduin, Le canard Folk, Belgique, octobre 2008

Un disque fortement recommandé à ceux qui écoutent de la musique pour être chahutés !
Après une dizaine d'années à s'agiter au sein de La Machine ou Blowzabella, c'est en solo que Grégory Jolivet transforme l'essai et s'impose comme un créateur contemporain avec qui il faudra compter ! Fort et affranchi tout à la fois, de ses expériences dans les musiques traditionnelles, il y fait référence avec beaucoup de liberté pour nourrir un propos musical personnel. Une vraie solidité de création que l'on retrouve dans ses mélodies, mais bien plus encore dans ses acrobaties rythmiques, ses ambiances sonores (légères ou graves), ses utilisations frauduleuses de l'instrument, ses expérimentations, ses invitations à la danse... Des titres comme « Vingt ans déjà ! », « Enfin le soleil ! », ou « Dervich Riders » sont des petites perles pour découvrir toutes les ressources de l'instrument et du compositeur. Puisque la paternité des 15 pièces revient à celui qui les exécute. Un disque fortement recommandé à ceux qui écoutent de la musique pour être chahutés !
Mathieu Rosati, Trad Magazine n°123, janvier-février 2009

Mélange savoureux et haut en couleurs
Cette année sera marquée par l'arrivée de son premier CD solo "Alto Solo", mélange savoureux et haut en couleurs de compositions pour vielle alto acoustique!
Amta

Le voilà enfin
Le voilà enfin le CD solo tant attendu de Grégory Jolivet: on le connaissait en duo (Besson-Jolivet, Rue Pascale), en groupe ( La Machine, Blowzabella...), il nous rend ici une musique tout à fait personnelle à son image et à son univers.
Famdt