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La Machine

« Super gain »
CD Digifile.
Livret-poster 4 pages.

15,00
Liste des plages
1 La Chenacoise (bourrées à 3 temps)
2 Dessus Le Pont de Bayonne (chanson)
3 Des Sourires et Des Roses, La Vrille, Le Bosquet (scottishs)
4 Super Gain (bourrée à 2 temps)
5 La Rose Blanche, Amour Tu n'entends point (rondes)
6 La Napolitaine, James (scottishs)
7 La Craque (bourrée à 2 temps)
8 Les Trois Fendeux (valse)
9 Vive L'Amour (chanson)
10 Mazurka des Loups (mazurka)
11 Rossignolet, Minicassette (valses)
12 Paco, Fontfrin (bourrées à 2 et à 3 temps)
Ref. AEPEM 16/02

Julien Barbances (voix, violon, cornemuse 20 pouces, crotales)
Grégory Jolivet (vielles à roue, choeur, banjo)
Jean-Laurent Cayzac (contrebasse, choeur, guitare, basse)
Florian Huygebaert (percussions, choeur)
Invité :
Marc Riou (percussions additionnelles)


CD Digifile + Livret-poster 4 pages. Indication des sources.
Traditionnel  :  Berry  (7 titres) ; Compositions : Julien Barbances (4 titres), Grégory Jolivet (3 titres), Jean-Laurent Cayzac (1 titre), J. Barbances & G. Jolivet (2 titres), J. Barbances & JL Cayzac (1 titre)

Durée 50'23

Un quatrième opus où l’on retrouve l’alliance du couple emblématique vielle-cornemuse et du couple percus contrebasse, dans ce désormais légendaire « groove Centre France » dont La Machine a fait, si l’on ose dire, sa marque de fabrique. Et toujours la voix inimitable de Julien au service de chansons cette fois plus spécifiquement issues du répertoire traditionnel berrichon.

AEPEM


Site internet www.lamachine.info


Revue de presse et témoignages
A few unusual albums of hurdy-gurdy music have come my way recently - I'm not complaining, it's always interesting to hear something new, whether it's immediately accessible or not - but this one is somehow different from the others. Firstly, it's on a label which is all about tradition, and in fact the music here is traditional, just not played as you'd expect. Secondly, this is the fourth album by La Machine, but it's five years since their last one and I haven't come across them before. And thirdly, despite the first two points, I know these guys! Grégory Jolivet plays with Blowzabella, Julien Barbances plays with Bougnat Sound, and they are both featured on the AEPEM release Mélodies en Sous Sol. Turns out I know some of their teachers too, from Bourges and Vierzon, but that's another story.
Long story short: virtuoso pipes and hurdy-gurdy from central France, turned into reggae, rai, rap, and pretty much anything else they like, with the addition of bass, drums, and powerful vocals from Barbances. Half a dozen traditional songs are interspersed with thoroughly modern melodies, creating sounds which are at once ethereal and visceral, tantalizing;y familiar and totally alien. If this appeals to you - and I think it will - do check out their previous three albums at www.lamachine.info and see if you agree with me that Super Gain is actually less weird than their older stuff.
It's still pretty weird, though. Dessus le Pont de Bayonne as a Bob Marley tribute, Mazurka des Loups straight out of a Marakesh marketplace, Vive l'Amour arranged for church choir and harmonium, and the final Fontfrin like one of the medieval dances from Le Retour de Martin Guerre - this music has travelled since it was plucked from the banks of the Cher and the Yèvre, and not always first class. La Machine is all about the groove, the beat, the melding and dissolving of virtuosity into a collective sound, losing yourself in the music, and then getting the shock of your life when the next piece kicks in!
© Alex Monaghan
http://www.folkworld.eu/


Au lendemain de leur concert-bal avec Ciac Boum au Son Continu 2016 (auquel je n'ai malheureusement pas pu assister), d'aucuns dissertaient sur l'évolution de ce groupe qui était, à les entendre, "bien dommage même si elle était prévisible depuis le début". Je leur laisse la responsabilité de leurs propos mais lorsque j'écoute ce nouvel opus, je constate, au contraire, qu'ils sont toujours dans la même démarche dans leur traitement des mélodies et chansons traditionnelles et toujours avec le même son (qui n'est pas forcément celui de leurs prestations en public comme j'avais pu le constater lors d'un passage précédent à Ars : un sonorisateur n 'est pas un ingénieur du son de studio, n'a pas les mêmes objectifs et favorise généralement le gros son, c'est à dire les basses et la rythmique.)

Ils sont d'ailleurs tellement dans la continuité qu'à la première écoute, sur certaines mélodies déjà connues, j'ai eu l'impression de les avoir déjà entendues dans leur interprétation. Même le changement de percussioniste (Florian Huygebaert vient remplacer Marc Riou, même si celui vient encore prêter main forte sur trois plages) s'est fait en préservant la sonorité bien particulière de leur set de percussion et notamment les congas. Tout juste pourra-t-on remarquer que Julien utilise davantage le violon. Gregory Jolivet assure toujours le rôle central, actif tant sur la mélodie, l'harmonie et la rythmique, tout cela sur sa vielle et avec ce son si particulier et ses coups de poignet rapides et précis. Julien n'a plus qu'à s'appuyer dessus pour poser sa voix ou ses lignes de violon ou cornemuse. Puis, outre Florian déjà cité, Jean Laurent Cayzac, le plus musicalement discret de la bande à l'écoute (peut-être parce qu'il se fond dans le son de la vielle et des percus), assoit l'harmonie sur sa contrebasse (avec naturellement la cadence unique qu'assure cet instrument et que la basse électrique, qu'il emploie également, ne saurait égaler...).

On pourra leur reprocher de ne pas évoluer davantage, mais lorsque l'on a ainsi une personnalité musicale unique, ce serait au risque de se fondre dans la masse et de donner raison aux détracteurs cités en tête de la chronique...
Jean-Luc Matte http://musette.free.fr/infos.htm

Revoici l'inimitable Julien Barbances, avec sa voix particulière dans des chansons berrichonnes, sa cornemuse, son talentueux compère Grégory Jolivet (vielle), ainsi que le groove amené par les percussions et la contrebasse de Jean-Laurent Cayzac et de Florian Huygebaert. Dans un répertoire mi-traditionnel du Berry, mi-composé, on remarque entre autres la chanson en forme de ronde “La Rose blanche" dont le swing est propulsé en toute simplicité par Julien Barbances avant que les percussions n'apparaissent. Des percussions débonnaires, omniprésentes, qui animent les bourrées, scottishs, valses, mazurkas, rondes et chansons. Un doux “Vive l'amour" avec de calmes choeurs qui n'est pas la mélodie à laquelle on s'attendait, et de même pour un “Rossignolet" sans paroles qui n'est pas celui qu'on croit : le répertoire est attachant et bien construit, invitant à la danse. Laissons-nous donc aller sur ce 4ème opus de La Machine !
Marc Bauduin, Le canard folk, octobre 2016.