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Dzouga!

« Fatcha peta lou peis
Violons des Monts d’Auvergne »
CD Digipack. Livret 8 pages.
Épuisé en format CD !
Disponible en téléchargement, fichiers sons (mp3) et livret complet (pdf) sur le site de Phonolithe :
https://www.phonolithe.fr/produits/en-digital/2892-dzouga-fatcha-peta-lou-peis

Liste des plages
1. Calarem, calarem pas
2. Bourrée d'Augères basses et La beaucoup plus belle
3. Valse à la chabrette
4. Polka de Péchadre et la Polonaise
5. Bourrées de Fenou
6. Mazurka de Trapenard et Soldat quand tu partiras
7. Toca la velha
8. Bourées de Martial Ceppe
9. Scottish à Pécoil et Le petit pied
10. Amusons nous fillettes, Las chabras brunas, Anam z'escodre
11. Bourrée du père d'Alfred Mouret
12. Mazurka à Rivet
13. Valse du Wolertup
14. Si z'avia'na mia
15. Bourrée des Monédières et Bourrée de Chaumeil
16. Polka à Chastagnol et Polka de St-Donat
17. Bourrée à Berthout et Bourrée La Champagnac
18. Valse de la Chasse
19. Bourrée du père de Joseph Perrier et Passa aqui
Ref. AEPEM 07/02

Laurence Dupré, violon, alto, table préparée,
Olivier Wely, violon, alto, violon préparé, alto préparé, chant.

CD Digipack. Livret 8 pages, indication des sources.
Traditionnel : Auvergne, Limousin.
Compositions : Jean-François Vrod (1)

Durée 52'49

« Fatcha peta lou peis¹ » est ce qui nous guide et nous a guidé tout le long de cet enregistrement.
La « cadence », terme récurrent chez les musiciens auprès de qui les collectages ont été réalisés, est une notion relativement difficile à définir. Nous l’avons envisagée sous l’angle de l’énergie qui se dégage de ces mélodies, mettant en relief la dynamique de celles-ci et les jeux rythmiques qui leur sont propres.
Toute cette approche et ce travail sur les couleurs sont déjà là, présents, dans le jeu des violoneux qui nous ont inspirés tels que Joseph Perrier, Julien Chastagnol, Alfred Mouret, Léon Peyrat pour n’en citer que quelques-uns.
Ce qu’ils nous ont légué est toujours actuel.
Ces musiques appartiennent soit à une tradition plus ancienne pour ce qui est de la bourrée, soit d’un apport plus récent pour les danses par couples nées à la fin du XIXème siècle et répandues en France et en Europe. Pour ces dernières, les mécanismes de diffusion, d’appropriation et de transformation sont plus connus et plus lisibles. Malgré leur apparente ancienneté et le mystère qui les entoure notamment pour les bourrées, toutes ces mélodies témoignent d’une étonnante fraîcheur et d’une vitalité contagieuse. A l’image d’une potée ou d’une patranque, nous avons mijoté tranquillement dans ces musiques. En nous imprégnant des sons, rythmes, tempéraments et autres subtilités, nous avons trouvé une couleur, une ambiance, tout en gardant présente la destination première de ces musiques : la danse. Alors à table et faites péter le plancher !
¹ «Faites péter les pieds. » Texte et graphie de la montagnarde de Sermintison, J.-B. Bouillet, Album auvergnat, p. 42
Extrait du livret


Site internet www.myspace.com/dzouga


Revue de presse et témoignages
Un swing qui ressort de l'interprétation même des mélodies
Lors des dernières rencontres de St-Chartier il y avait trois bonnes raisons de s'intéresser, avant même de l'écouter à ce CD tout frais tout neuf :
- J. Lanfranchi et J.M. Péru avec leur petit label associatif AEPEM, ne nous ont, pour le moment, produit que d'excellentes choses…
- Olivier Wely est un musicien aussi doué que sympathique, capable de jouer au violon des bourrées d'Auvergne comme s'il ne jouait que cela, puis d'enchaîner sur un rondeau chanté, de reprendre l'archet un avant-deux vendéen ou une polska en donnant toujours cette même impression de forte connaissance du répertoire et de son contexte et d'absence de l'à-peu-près trop courant dans le milieu folkeux. Je suppose que Laurence Dupré, violoniste également, membre du groupe Auvergnatus mais que je ne connaissais pas encore, bénéficie également de ces deux qualités (pour ce qui est de la première, voir la suite et pour ce qui est de seconde certains me l'ont laissé entendre…)
- leur prestation en apéritif-concert dans le parc n'a pas déçu et malgré un terrain plutôt accidenté là où ils étaient placés, certains n'ont pas résisté à esquisser quelques pas de bourrée.
Ceux qui auront ainsi craqué pour cet album, se sont probablement empressés, comme je l'ai fait, de l'écouter dans la voiture sur la route du retour et ont pu, je pense, vérifier que les motifs ci-dessus n'étaient pas erronés. Voici un CD qui, bien qu'en simple duo dégage une vraie énergie du début à la fin : ce swing qui ressort, comme je l'aime, de l'interprétation même des mélodies et non d'ajouts de percussions, guitares ou autres. S'il est des CDs que l'on met dans sa platine et dont on oublie rapidement la présence sonore, celui-ci nous ravive régulièrement notre intérêt par ces rythmes de danse parfaitement en place, toujours au bon tempo. Mais il n'y a pas que le rythme, il y a tout ce travail sur le son, ne négligeant jamais la moindre note, jouant parfois avec le tempérament. Et puis, naturellement, l'entente des deux musiciens (difficile sur CD de savoir qui fait quoi…) passant de belles unissons à des formes un peu plus complexes de mélodies-accompagnement, au point de se demander parfois, doubles cordes aidant, s'ils ne sont pas plus de deux. Ajoutons enfin à ceux qui craindraient une certaine austérité du fait du duo sur un unique instrument, que l'un ou l'autre délaisse parfois l'archet pour une percussion aussi discrète qu'efficace, qu'Olivier donne de temps à autre de la voix et que certaines plages sont carrément solo.
Et je ne vous ai pas parlé pas du livret qui, comme d'habitude chez AEPEM, indique la source de chaque mélodie, ni de ce répertoire très bien choisi dans le grand fond d'Artense-Combrailles, voire au-delà, entièrement trad. à une belle exception près, facilement repérable à l'oreille. Bref, pour moi, ce CD est déjà un incontournable pour tout amateur de violon et/ou de musique du centre…
Jean-Luc Matte, Infosmumuse du 16 août 2007

Des interprétations très efficaces, qui donnent envie de danser mais aussi d'écouter
Faites-vous péter les pieds », disent les violonistes Laurence Dupré et Olivier Wely. Et effectivement, ça déménage ferme avec une série de bourrées peu connues, jouées de manière très dynamique. Les deux compères ont recherché les manières de jouer d'une série de musiciens traditionnels de leur région, et ont mis au point des interprétations très efficaces, qui donnent envie de danser mais aussi d'écouter. Il n'y a pas que des bourrées : des polkas, valses, scottishs, mazurkas ont des styles et arrangements propres, qui nous laissent parfois un peu sceptiques mais qui démontrent une très belle diversité. Très chouette, la « valse de la Chasse » ! En piste pour la danse, ou en route pour le concert si vous vous sentez fatigués.
Le Canard Folk, Belgique, septembre 2007

Un duo de violons forgé à la cadence et à l'entrain
Laurence Dupré et Olivier Wely savent ce que « faire péter les pieds » veut dire. Ils privilégient en effet la fameuse cadence à toute harmonisation charmeuse pour l'oreille, mais moins satisfaisante pour la danse. Ce duo de violoneux insiste donc sur l'attaque, il adopte un jeu traditionnel avec coup de doigt, doubles cordes… renforçant la dynamique plutôt que décorant les mélodies. S'y ajoutent les battements de pieds qui, eux aussi, loin d'être un simple appui rythmique, deviennent un véritable élément musical.
Le répertoire choisi pour cette trentaine de morceaux est centré sur le collectage de violonistes auvergnats et limousins. L'auditeur apprécie la lecture du livret, citant scrupuleusement les sources, ainsi que les musiciens collectés (avec juste un bémol pour la graphie occitane). Les cordes permettant un jeu non tempéré, les bourrées sont jouées ici avec sentiment, comme une invitation à glisser subtilement ses pas. Comme sur Calarem, calarem pas, La bourrée d'Augières-Basse, deux bourrées de Marial Ceppe, la bourrée d'Alfred Mouret.
Pour autant, les scottishs, valses et mazurkas ne sont pas en reste. L'ajout de quelques percus, d'une composition récente – La valse de Woterlup – et de bien d'autres choses encore, donne à cet enregistrement une diversité bienvenue.
Christian Suc, Centre France, magazine, 31 août 2007

Bravos Trad Mag
Décidément, les productions de l'AEPEM nous offrent de bien belles choses. Cet album consacré au “violon des monts d'Auvergne” est une réussite. Tout d'abord, “bravos” aux interprètes Laurence Dupré et Olivier Wely pour ce premier enregistrement en duo. Si la cadence, l'énergie et la dynamique sont bien présentes, leur jeu s'appuie aussi sur une excellente technique. Leur musique respire avec finesse et cohérence. Laurence et Olivier savent mêler précision des articulations, détails ornementaux et maîtrise du style. Leur entente laisse transparaître un grand respect du répertoire abordé, cela se manifeste par une mise en place impeccable et une fidélité aux mélodies sélectionnées. Les arrangements rappellent parfois les couleurs sonores du Trio Violon de Champeval, Durif et Vrod ou celles des maîtres du violon suédois (je pense à certains albums de la collection Giga). Mais nos deux violoneux savent aussi apporter leur touche personnelle : sons diminués, pizzicati, solos, collectages et chansons. Ce disque donne envie de réécouter les anciens (on attend vivement d'autres rééditions de l'acabit de celles d'Alfred Mouret et de Léon Peyrat). Et surtout, il m'a donné des fourmis dans les doigts : “Dzouga” !
Michel Esbelin, Trad Magazine, novembre-décembre 2007

Si vous l'adoptez ce disque risque de vous accompagner longtemps ….
Cela fait longtemps que nous n'avions eu dans les mains une publication explorant les musiques des violoneux d'Auvergne, musiques pourtant si riches et stylées, véritables électrochocs pour les amateurs de danse et de violon. Il y a pourtant eu les deux magnifiques disques de Jean-François Vrod et du Trio Violon (Olivier Durif, J.F.Vrod et J.P. Champeval). Ce disque de Dzouga ! s'inscrit dans cette lignée de musiciens qui ne triche pas avec le violon et cherche à en sublimer toutes les potentialités. C'est une mise à nue, une exploration profonde de leurs instruments respectifs, avec en ligne de mire ces notions-phares qui étaient aussi celles des violoneux : Energie de jeu, précision du geste, recherche du timbre … et la cadence ! Laurence Dupré et Olivier Wely ont transcendé leur héritage, exploitant avec beaucoup de subtilité et d'inventivité la forme à deux, on a rarement vu duo jouer aussi bien de la fusion, du contrepoint et des petites touches imperceptibles qui transfigurent un morceau. Le livret de ce CD, véritable album de famille, livre la généalogie des rencontres et les passeurs de ces airs. A leur tour Laurence Dupré et Olivier Wely s'inscrive dans cette lignée des passeurs fervents et de brillants musiciens ; si vous l'adoptez ce disque risque de vous accompagner longtemps ….
CMTRA, Lettre d'information n°68, Hiver 2008

Ces musiciens là ont des références
Rare. Oui, il y a peu de publications concernant le violon sur le marché, notre oreille a d'autant plus été attentive ! Ces musiciens là ont des références : Julien Chastagnol, Alfred Mouret, Léon Peyrat, Joseph Perrier....dont ils ont appris les mélodies et compris les dynamiques qui leur sont propres.
En place pour la danse donc car ils ont « la cadence » et les 19 titres proposent polkas, mazurkas, valses et bourrées.
Amta

Ces morceaux nous invitent à voyager et à danser
Issu du répertoire traditionnel des violoneux des Monts d’Auvergne (Artense, Haute-Corrèze), ce CD présente une réappropriation et une réinterprétation à deux violons de ce patrimoine musical. Construit autour de collectages, ces morceaux nous invitent à voyager et à danser au-dessus des monts auvergnats.
Union des Groupes et Ménétriers du Morvan

Une musique d'une étonnante fraicheur
Laurence Dupré & Olivier Wely nous livrent une mise à nu, une musique sans apprêt ni artifice, mais d'une étonnante fraîcheur: celle des violoneux des Monts d'Auvergne et plus précisément de l'Artense.
Artistes programmés à Planètes Musiques 2009.
Famdt

Une grande maîtrise de style
Cet album, le premier en duo pour Laurence DUPRÉ et Olivier WELY, puise sa source dans « la cadence », terme difficile à définir mais qui est ici envisagé sous l'angle de l'énergie qui se dégage de ces 19 mélodies (valses, polkas, bourrées, mazurkas, scottishs) venues en grande partie du Cantal, du Puy-de-Dôme et de Corrèze.
Appuyés par une technique remarquable, les musiciens mêlent une grande maîtrise de style et une dynamique bien présente.
Frantz-Minh Raimbourg, Ethnotempos, Musiques ethniques d'aujourd'hui, janvier 2010