Ref. AEPEM 12/04
Julien Barbances : cabrette, violon, chant ; Loïc Etienne : accordéons diatoniques ; Olivier Sulpice : banjo ténor.
CD Digipack. Livret 8 pages. Indications des paroles et des sources.
Traditionnel : Auvergne (13 titres).
Compositions : Bougnat Sound (5 titres) ; Georges Krier (1 titre).
Durée 56'14
« Bougnat Sound, [buɲa sun], c’est avant tout un son, une cadence, sans apprêts superflus ni atours futiles. Cela respire la joie de jouer et l’amour du répertoire auvergnat pur jus, mêlant en un cocktail subtil les sonorités de la cabrette, du diatonique et du banjo. Et la voix de Julien Barbances… »
AEPEM
Revue de presse et témoignagesÀ placer d'urgence entre toutes les oreilles
(…) la musique d'Auvergne de Bougnat Sound. Julien Barbances quitte durant quelques instants la mécanique bien huilée de La Machine pour une nouvelle aventure à la cabrette avec Loïc Etienne (diatoniques) et Olivier Sulpice (banjo ténor), banjo dont la sonorité particulière signe le son spécifique du trio. On se plaît alors à imaginer l'ambiance des bougnats de la grande époque. Un CD qui fleure bon l'amitié et le « Bon esprit ». Des arrangements sobres, du swing à gogo, quelques jolies compos et de nombreux classiques joliment revisités, tant pour des chansons comme Rossignolet sauvage ou Derrière chez nous que pour des instrumentaux comme la Scottish à Catineau ou la Mazurka à Vidalenc. Citons enfin le thème de la Butte rouge (c'est son nom, il y pousse du raison), somptueusement arrangé en valse pour l'occasion. Un album qui sonne comme une évidence, à placer d'urgence entre toutes les oreilles.
François Saddi, Trad Magazine n° 146, novembre décembre 2012
On savait que l'on aurait peu de chance d'être déçu...
Si la sortie du CD ci-dessus (TRES) a été une belle surprise pour moi, celui-ci (Bougnat Sound) faisait partie de ceux attendus depuis un certain temps : certains avaient eu la chance de les entendre en live, d'autres dont je fais partie avaient été alléchés par des vidéos Youtube, bref on savait que l'on aurait peu de chance d'être déçu et c'est gagné sous cet aspect (et sous les autres aussi...) Ajoutons encore que Julien nous avait gratifié d'une plage en pur style cabrette à la musette du centre sur son album solo qui augurait bien de ce qu'il pouvait faire avec un soufflet sous le bras et un pied dans les mains.... Quant à ses deux compères ce ne sont pas des inconnus sur ce type de répertoire : le premier oeuvre aux côtés de Michel Esbelin au sein d'un autre trio de composition instrumentale proche (chroma et non diato) : Flor de Zinc. Mais Olivier Sulpice est toujours présenté, dans notre milieu, comme le banjoïste de Debout sur le Zinc (je pense que vous en avez entendu parler, même si ce n'est pas du trad...). J'espère que dans les concerts de ce groupe il est présenté comme celui de Bougnat Sound et de Flor de Zinc ! Sauf erreur de ma part, il me semble que c'est Didier Roussin qui a remis le banjo au goût du jour dans le répertoire musette et auvergnat où il s'était illustré avant guerre. Olivier nous prouve à nouveau que l'instrument est tout à fait adapté à ce répertoire, tant rythmiquement (sonorité très percussive) qu'harmoniquement (il fait parfois monter la tension...). Quant à Loïc Etienne, au diato, il fait partie de la jeune génération Brayaude, celle de Komred et si la prise de son le place légèrement en retrait sur les parties en tutti, on appréciera le détail de son jeu sur les quelques plages chantées, notamment sur la valse "Derrière chez nous" (à ne pas confondre avec la bourrée du même nom.). Ce qui me permet de préciser que Julien donne parfois de la voix (et du violon) mais que les danseurs se rassurent : l'album est entièrement à danser et il y incite d'ailleurs fortement du début à la fin.
Jean-Luc Matte, musette.free.fr/infos.htm, octobre 2012
Un achat impossible à regretter !
L'Auvergne endiablée avec banjo, cabrette et accordéon diatonique. Les compositions du trio ont une pêche d'enfer, avec un jeu haché très efficace. Les traditionnels ne sont pas en reste, avec une bonne pelletée de chansons. Une majorité de bourrées bien sûr (dont le "Rossignolet sauvage"), des scottishs, une polka piquée, des valses, une mazurka. La "Scottish à Catineau" que nous connaissons sous le nom de "Scottish de Lapleau" (Lapleau est le village, Catineau le musicien), avec un étonnant jeu de cabrette. Une bourrée "Méfiez-vous" où le banjo joue un rôle harmonique plutôt que rythmique. Du répertoire de Corrèze et des Auvergnats de Paris, entre autres : Bouscatel, Victor Alard et autres. "Cinq noisettes" en mineur. Des harmonies marrantes par-ci, par-là. Et la joie de vivre à chaque coin des 16 suites interprétées par Julien Barbances (cabrette, violon, chant), Loïc Etienne (accordéons diatoniques) et Olivier Sulpice (banjo ténor). Un achat impossible à regretter !
Marc Bauduin, Le Canard Folk, septembre 2012